Vous êtes en vacances à la mer, il voulait la montagne. Vous êtes à la montagne, il préférait la mer, finalement. En été, il fait trop chaud. En hiver, trop froid. Le centre ville est bruyant et pollué, la campagne, trop ennuyeux.. Vous avez offert un vélo, elle préférait une trottinette. Vous lui faites un tour de manège, il en réclame deux, trois, pourquoi pas quatre?
On passe notre temps à chercher (et trouver) ce qui ne va pas.
C’est toujours trop. Ou pas assez. Pas assez parfait.
Et si on apprenait tout simplement à être HEUREUX ?
Le bonheur ne dépend ni de l’endroit ni du climat. Il dépend uniquement de moi. De toi qui me lit. Eh oui ! Allez, voici 4 étapes pour apprendre à vivre heureux.
1. Enclencher le « regard positif ».
Nous vivons dans une monde connecté avec toujours plus de modes à activer, téléphone, voiture, électroménager… et si nous désactivions dans notre propre corps le mode « blasé » pour enclencher celui du « regard positif » ? Porter un regard neuf sur ce qui nous entoure, empli de bienveillance et sans filtres négatifs.
2. Se satisfaire de son sort.
Quel est (le vrai) riche ? C’est celui qui se satisfait de son sort.
Maxime des Pères
Tout va très vite, la mode change sans cesse, des nouveautés sortent tous les jours. Nous sommes tous emportés par cette consommation de masse, adultes comme enfants.
Stop. Arrêtons nous une seconde : est ce que le fait de posséder plus fait de moi une personne plus heureuse? Je vous laisse trouver la réponse…
Bien au contraire, cela peut même apporter un sentiment d’insatisfaction et de frustration, car une fois qu’on possède l’objet, un autre apparaît, plus beau, plus performant. Et ça n’en finit jamais.
Et si on se concentrait sur ce que l’on a, et pas sur ce que les autres peuvent bien avoir ? J’aime faire l’exercice suivant avec mes enfants quand ils se plaignent de ce qu’ils n’ont pas : faire la liste de tout ce que l’on a, que ce soit matériel (un toit, de la nourriture, des jeux…) ou pas ( une famille, la santé, de l’intelligence…).
3. Apprécier les petits bonheurs du quotidien.
Un rayon de soleil, le chant d’un oiseau, le sourire du conjoint, le rire de l’enfant, un café bien chaud, un bus attrapé de justesse, une place de parking libre, un compliment du patron, le confort d’un siège de bureau, la vue à travers une fenêtre… Et puis un cœur qui bat, des yeux qui voient, des membres valides… Il existe tellement de petits bonheurs.
Par exemple : lors d’une ballade en forêt, nous avons deux options :
- Penser à tout le travail qui nous attend à la maison, râler sur le temps qu’il fait et les enfants qui se chamaillent. Passer à côté de ce moment en famille et rentrer encore plus épuisés qu’avant cette sortie.
- Respirer, s’emplir des senteurs du sous-bois, se vider du stress qui nous habite. S’intéresser à la faune et à la flore de la forêt. Communiquer notre bien être à notre entourage et passer une magnifique après-midi, en emportant des souvenirs empreints d’amour et de complicité échangés.
4. Exprimer de la gratitude.
Apprenons à dire merci.
MERCI.
Ça ne coûte rien. Et ça apporte énormément. Quand on prend la peine de remercier, on se rend compte que rien n’est un dû, mais un cadeau.
Hier est derrière,
Demain est mystère,
Et aujourd’hui est un cadeau,
C’est pour cela qu’on l’appelle le présent.
Proverbe chinois.
On peut remercier n’importe quand, n’importe où, et ce dès le réveil. Nos enfants entendent tout : s’ils nous voient remercier pour chaque chose que l’on vit et qu’on possède, quel bel exemple nous leur laissons ! Le mari qui remercie sa femme pour le (merveilleux) repas, la femme qui remercie son mari d’être un merveilleux papa, merci à l’homme de ménage qui permet de circuler dans un immeuble propre, merci au chauffeur qui nous laisse passer, merci à la maîtresse pour son investissement, merci, merci, merci.
A vous qui me lisez ici, merci.
Si vous voulez être heureux, soyez-le !
Tolstoï
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